Un geste vers l’autre

helping hands

Écrire, le faire pour partager une vérité, un sentiment ou une idée, c’est dévoiler bien plus; une sensibilité, certainement ; des peurs et des limitations aussi, peut-être bien. C’est surtout faire un geste vers l’autre, pour soi, pour lui, pour déclencher une réaction, un dialogue, établir une connexion ; ajouter un éclat.

Plus que lire, il s’agit de saisir, ou plutôt de connaître pour comprendre. En fin de compte, il s’agit de se reconnaître et de refaire connaissance avec soi à travers la narration. C’est toujours de nous qu’il s’agit lorsqu’un auteur raconte la vie… de notre humanité, qu’un tiers intéressé, éditeur s’entend, décide, pour nous ou pas, qu’il est préférable de lire ceci plutôt que cela. Donc, auteurs indépendants aussi bien qu’édités, lisez davantage pour vous épanouir et pour comprendre. 

Je ne veux plus écrire

Je ne peux plus écrire bien que les inconnus qui m’ont lu ont dit à quel point ils ont été touchés par ce qu’ils ont compris. Je ne peux plus exprimer les histoires en pagaille qui se bousculent pour sortir de ma tête, car je ne veux plus les livrer à l’indifférence coupable de ceux à qui elles sont destinées. Ouvrir ses tripes, puiser de l’encre, c’est mourir un peu. Je ne veux plus mourir.

Publié par

michelnchristophe

I write in the margin. J'écris dans la marge.