
J’écris parce que j’existe et que j’ai des choses à dire. Je me fous des lignes éditoriales et des préférences lexicales des autres. Je n’écris pas pour leur donner bonne ou mauvaise conscience, raison ou tort, les impressionner ou les dégoûter, mais pour extirper de mes tripes les histoires qui me démangent ; pouvoir m’exprimer comme je veux, sans contrainte, sans complexe, et sans peur. Il n’y a rien de plus satisfaisant !
Vous kiffez ? J’en suis ravi. Sinon, tant pis !
Les quelques moules littéraires qui me sont offerts par ma culture ne me conviennent pas. Ils sont trop limitants. L’indépendance chez moi est une valeur incontournable. Quand j’y contreviens, mon malaise se transforme en souffrance morale. Malgré les doutes occasionnels, fidèle à moi-même, je trace la voie que je me suis fixée. Je suis un auteur indépendant qui écrit pour des esprits indépendants ou qui aspirent à le devenir.
J’assume. Il faut avoir le courage de vivre sa passion. Plus que tout, je veux donner libre cours à ma créativité ; pas attendre l’alignement des étoiles, que tout soit parfait, et chercher la permission de quiconque. On m’a récemment rappelé que l’écriture est un acte d’autorité. Il faut absolument croire en soi, en son message, en son intention de bien faire, et puis s’atteler à la tâche. Rester humble, accepter la critique quand elle est constructive et provient de quelqu’un dont les bonnes intentions sont claires. Il faut accepter d’avoir peur, mais se lancer et avancer quand même, malgré les cafouillages. On peut toujours mieux faire, mais c’est en faisant qu’on apprend.
Oui, il faut accepter d’avoir peur, prendre le risque de chuter.
Le but de la quête est hors le labyrinthe.
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