
CE N’EST PAS PARCE QUE L’ON AIME FAIRE L’AMOUR QUE L’ON EST MOINS RESPONSABLE. LOL. Rien à voir ! Avoir une sexualité responsable, c’est avant tout ne pas subir les conséquences des choix que l’on fait ; c’est les assumer pleinement, en conscience, en bon acteur de sa vie ; c’est mieux se respecter soi-même pour mieux respecter l’autre (le partenaire et les enfants que parfois l’on choisit d’avoir). Ils ne sont nullement des objets que l’on utilise pour satisfaire une pulsion.
L’irresponsabilité sexuelle, parentale, et l’irresponsabilité sous toutes ses formes, contribuent à la faiblesse des peuples, à la gabegie, à la prolifération des maux tels que le banditisme, la violence, la haine, l’analphabétisme, l’insignifiance… Les situations d’abandon en milieu familial sont responsables des troubles de l’attachement, des carences affectives qui à leur tour entraînent un manque d’estime de soi, des complexes d’infériorité, la maltraitance, sinon la haine de soi, et contribuent à la multiplication des comportements à risques. La lâcheté de l’irresponsable génère le désordre. Un sentiment de filiation entravé peut mener à une errance psychologique intense, une confusion identitaire et une vulnérabilité accrue face à la prédation. Être déconnecté de qui l’on est, d’où l’on vient, du respect des ancêtres, et de la connaissance de soi, nous transforme en victimes en puissance.
Comment, dans ces conditions, construit-on un avenir dont on peut être fier ?

Qu’en pensez-vous ? Quelles sont, à votre avis, les conséquences de l’irresponsabilité ?
Ces thèmes me tiennent à cœur. J’en parle dans mes écrits. Je forme, je coache ceux qui me sollicitent, et parfois j’en ris, pour qu’ensemble nous désapprenions l’impuissance et transformions cette peur qui nous prive de notre joie de vivre, de notre pouvoir et nous empêche de nous réaliser. Je cherche à nous inspirer tous, moi y compris, à mener une vie d’audace et d’exubérance.
L’irresponsabilité est et restera un thème d’actualité au sein de notre existence.
Cette notion peut interpeller tout un chacun, mais peut-on y échapper vraiment ?
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